Juillet 1659. Le cardinal Mazarin, Premier ministre du jeune Louis XIV et homme fort du royaume, est en route pour Saint-Jean-de-Luz, en vue de la négociation délicate du traité des Pyrénées devant mettre fin à trente ans de conflit entre l’Espagne et la France. Il fait étape en principauté de Bidache (Pyrénées atlantiques), à l’invitation d’Antoine III, duc et maréchal de Gramont. Le traité prévoyait le mariage de Louis XIV avec sa cousine l’infante Marie Thérèse, dont le Maréchal était allé en ambassade demander officiellement la main à Madrid.
Pacte secret, ruse politique, fin de pouvoir, espions et comploteurs, amours interdites et personnages hauts en couleur : une fresque éblouissante
Aux obstacles à la négociation, dont les amours interdites de Louis avec Marie Mancini, nièce de Mazarin, s’ajoute le piment d’un complot ourdi par les intégristes catholiques de l’époque, ralliés au séditieux prince de Condé, visant à ôter la vie à un Mazarin déjà mourant et accablé.
Dans cette fresque éblouissante, réel et fiction s’entremêlent lors d’un court épisode historique inscrit dans la petite souveraineté de Bidache, entre Béarn, Gascogne et pays basque.
De rebondissements en coups de théâtre, Le Complot de Bidache rend l’histoire, petite ou grande, plus palpitante.